Présent en conférence de presse avant le déplacement du RCT à La Rochelle, le manager varois a évoqué l’été mouvementé vécu par le rugby français et son club. L’intéressé a insisté sur le fait que les affaires ne sont pas propres aux joueurs, mais à un système. Il en a également profité pour donner des nouvelles de Melvyn Jaminet.
Ces derniers jours, Bordeaux-Bègles a communiqué sur la mise en place de tests de dépistage à la cocaïne. Au-delà de l’UBB, le rugby se questionne. Quelle est la position de Toulon ?
J’ai vu que des clubs avaient communiqué sur ce qu’ils font. C’est très bien. On n’a pas communiqué parce qu’on avait des soucis à gérer durant cet été. On a bossé. On a coconstruit des choses avec les joueurs sur l’extra-sportif. Je n’ai pas envie d’expliquer ça ici. Ce n’est pas mon rôle, il y a aussi une direction qui s’occupe de ça. On a mis des choses en place. Ce n’est pas Pierre et la direction qui ont décidé, on a fait cela avec les joueurs. Au-delà des tests, je veux parler de règles de vie, de contrôle.
Les joueurs, en accord avec vous et le club, ont-ils mis en place une charte ?
Aujourd’hui, on a écrit des choses noir sur blanc, et ce n’est pas que Pierre qui a voulu le faire. C’est d’abord les joueurs qui ont décidé. Ils ont tous accepté. Et maintenant, je le répète, j’aime bien faire ce que l’on dit. Pour moi, si tu imposes avec cette génération, avec ce contexte sociétal, ça ne marche pas. On a coconstruit. Il y aura une surveillance, et une autogestion réciproque. Tout le monde se met dans un cadre. Il doit être tenu.
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