"Un jour, il va y avoir une catastrophe, c’est sûr": pourquoi ce chemin inquiète tant les habitants de Toulon?
Les riverains des Quatre chemins des Routes ont exprimé leurs inquiétudes concernant l’artère étroite et très passante. La mairie a promis d’agir, notamment sur la partie basse.
"Un jour, il va y avoir une catastrophe, c’est sûr." Lors de sa réunion avec les élus, le comité d’intérêt local (CIL) des Quatre chemins des Routes n’a pas caché son inquiétude quant à la circulation chemin de Rigoumel. "Non seulement il est très fréquenté, mais en plus les gens roulent très vite", a souligné le président Daniel Duboscq.
Et ce dernier d’enchaîner sur les diverses solutions apportées au fil des ans: "Des panneaux ont été mis, des indicateurs de vitesse, des clignotants, des coussins berlinois. Tout ça, sans véritable effet… Nous en sommes venus à la conclusion qu’il fallait trouver une contrainte physique pour obliger les conducteurs à ralentir." Une option qui fait écho aux projets de la municipalité, du moins dans la partie basse de Rigoumel. "Dans le courant de l’année, un plateau traversant (passage piéton surélevé, Ndlr) va être installé au niveau de la promenade des Poudrières", annonce l’adjoint Luc de Saint-Sernin.
Quid de la partie haute? s’interroge la salle. "La vitesse est le résultat de comportements individuels. Peut-être qu’un radar pourrait être une solution. Mais pour cela, il faut voir avec la préfecture", répond l’élu.
Le problème des trottoirs
Toujours d’après les habitants du quartier, les trottoirs du chemin ne sont pas adaptés à la sécurité de tous. Un riverain témoigne: "J’ai trois enfants en bas âge. À chaque fois qu’on sort, je tremble car les trottoirs sont trop étroits. À des endroits, c’est même impossible de passer avec la poussette à cause de poteaux électriques au milieu." Des études pour la circulation des piétons sont en cours pour trouver une solution, répond la mairie.
Pour résoudre les problèmes de stationnement autour de la place Bouzigues, le CIL suggère la mise en place de stationnement en zone bleue (avec un disque). La Ville oppose une fin de non-recevoir. "Nous n’avons pas les moyens humains pour surveiller ces zones. Et si elles ne sont pas surveillées, elles ne servent à rien », justifie Luc de Saint-Sernin. « Mais pourquoi pas installer des parcmètres?" a-t-il poursuivi.
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